Les têtes de mule au foyer rural

Présentation de la pièce

Francky, la quarantaine, a invité ses deux frères et leurs épouses dans la maison de banlieue où il vient d’emménager avec sa femme Nicole. Cette dernière a pris l’initiative d’inviter également Talia, la secrétaire de son mari. La venue de cette jeune femme sème le trouble et  l’inquiétude des trois frères… Yvan, avocat, l’a défendue dans une affaire de harcèlement et David, dentiste, lui a soigné les dents. Les belles sœurs s’interrogent sur la véritable relation de leurs époux avec Talia… L’ambiance s’alourdit lorsque Talia déclare avoir avorté suite à une relation avec un homme marié. Le dîner de famille vire au jeu de massacre.
Durée : 1H30

©Vincent Larrata

Zoom sur l’auteur : Eric Assous

Éric Assous est un réalisateur, scénariste, dialoguiste et auteur français né le 30 mars 1956 à Tunis et mort le 12 octobre 2020 à Paris.
Géant de la comédie, Éric Assous est auteur et scénariste de nombreuses pièces de théâtre et de films. Récompensé par deux molières de l’auteur francophone en 2010 et 2015 pour les pièces L’Illusion conjugale et On ne se mentira jamais, Éric Assous avait également été consacré en 2014 par le grand prix du théâtre de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre dramatique.

La compagnie Les têtes de mule

Les têtes de mule est une compagnie de théâtre, fondée en 2007, qui rassemble des comédiens amateurs passionnés de théâtre, animés par le plaisir du jeu et par l’envie de le transmettre. Leurs pièces issues, la plupart du temps, du répertoire contemporain rencontrent toujours l’adhésion du public.
Les têtes de mule ont tout d’abord monté Faut pas payer !  de Dario Fo qu’ils ont joué à 18 reprises en Midi-Pyrénées. Avec la pièce Un Magicien de Zéno Bianu, ils obtiennent le prix du Jury 2012 au festival Arts et Théâtre de Labastide St Pierre. En 2014, avec Le plancher des vaches d’Eugène Durif, ils obtiennent le prix du meilleur spectacle au festival Tirades et répliques des Barthes.
Ils montent ensuite des pièces aussi variées que Journée de noces chez les Cromagnons de Wajdi Mouawad, Si ça va, bravo de Jean-Claude Grumberg, La belette sous l’armoire à liqueurs d’après des pièces courtes d’Harold Pinter et Un hélicon ou rien d’après Nicolaï Erdman.
Pour cette 8e pièce, c’est Claude Dégude qui assure la mise en scène.