Histoire et patrimoine

Villefranche de Lauragais est une ancienne bastide située sur l’Hers-mort à 36 km au sud de Toulouse dans le Lauragais entre Atlantique et Méditerranée.

 

Elle fut fondée au XIII è siècle (vers 1270) par Alphonse de Poitiers, Comte de Toulouse.

En 1280, Philippe le Bel lui accorda une nouvelle charte de privilèges. Elle sera dévastée en 1355 par les Anglais. La bastide de Villefranche fondée sur un terroir propice à l’agriculture (céréales) et l’élevage (bovins ; porcins ; ovins ; volailles) prit son essor au XVI è siècle au détriment de sa voisine Avignonet Lauragais. Elle est une cité prospère du « Pays de Cocagne ».

Photo Eglise

Elle possède une très belle église gothique en briques rouges du XIV è siècle avec un clocher- mur à tourelles et à six baies.

Vestiges antiques en architecture civile, la halle centrale aux hautes arcades, quelques maisons à colombages et tourelles, des maisons du XVII è, des passages couverts (« canton merdou »), le château de Barelles, des pontets médiévaux, le moulin à eau de Barelles sont à visiter.

Quant aux rues longilignes, elles se croisent en angle droit en bordure de l’axe routier commercial, datant de son origine. Une venelle coupe-feu témoigne de son passé médiéval ainsi qu’un nom : place du Portail (ancienne porte d’Autan), preuve de ses défenses. Villefranche avait une position commerciale qui perdure.

C’est le roi Louis XIV qui l’autorisa, en 1668, à ouvrir un marché hebdomadaire fixé au vendredi et quatre foires annuelles (une par saison). Il y eut jusqu’à six places destinées aux échanges : foirail, marché aux porcs (Fontasse), aux ovins (jardin public), aux volailles, La Pradelle et la Halle aux grains.

  • En 1790, la bastide devient chef-lieu de canton, sous-préfecture en 1800.
  • En 1858, la commune ouvre sa gare sur la ligne Toulouse-Sète.
  • En 1982, on dénombrait 3 000 habitants et 4 000 en 2010.
  • En 2012, on dénombrait 4174 habitants.
  • Dernier recensement du 1er janvier 2017, 4350 habitants

La mairie tient à remercier Madame BEDOS pour sa contribution à la rédaction de cet article.